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Tamara RickliTamara Rickli
Tamara Rickli

Chambre idéale en psychiatrie de l’âge avancé

Bonjour à tous,

Dans le cadre d’un agrandissement de l’unité nous devons réfléchir à la chambre idéale en psychogériatrie (meubles, lumières, salle de bain etc) environnement hypostimulant. Avez-vous des ressources à me recommander? Des suggestions? Avec mes plus chaleureux messages et au plaisir d’échanger sur ce forum


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Prof Voyer
Prof Voyer
Avant-hier

Merci pour votre question très pertinente concernant la conception d’une chambre idéale en psychogériatrie pour les personnes en perte d’autonomie, notamment celles atteintes de troubles neurocognitifs majeurs. Je vous invite à découvrir mon programme PHARE, qui inclut toutes les recommandations nécessaires pour concevoir un milieu de vie optimisé pour les personnes en perte d’autonomie, en particulier celles atteintes de troubles neurocognitifs majeurs. Ce programme, disponible sous forme de webinaires en rediffusion, offre une mine d’informations pratiques et détaillées. Vous y trouverez notamment des présentations spécifiques sur la conception de chambres et de salles de bain idéales, incluant des recommandations précises sur des éléments clés tels que la luminosité, les douches italiennes et l’aménagement global. Des plans sont même présentés.

Ces webinaires sont une ressource précieuse pour toute personne impliquée dans la conception ou l’aménagement d’espaces pour la psychogériatrie. Pour y accéder, je vous recommande de consulter cette page : Le Phare | Philippe Voyer

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Chantal ParisChantal Paris
Chantal Paris

Température basale de la personne agée.

Bonjour à vous, j'aimerais avoir des clarifications lors du refus répété de la prise de température d'un usager lors que nous voulons établir sa température basale. Sur UN même quart de travail. Devons-nous cesser la prise température sur ce quart ou sur tous les quarts?

Si un usager refuse de soir, mais accepte de nuit et de jour, les températures basales pour ces quarts ne sont-elles pas valides? Serait-il possible d'établir un PTI indiquant que cet usager n'a PAS de température basale d'établie pour le quart de soir ou tout autre quart ?

Devons-nous faire la reprise de la température basale à une fréquence régulière, si oui, à quelle fréquence devons-nous refaire celle-ci?

Quelles seraient les meilleures pratiques?


Merci à l'avance pour votre réponse.😀

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Bonjour Philippe,


À propos d'un résident présentant des TNCM, je sais que la prise de température basale peut représenter un défi, cette action étant intrusive et souvent incomprise par le résident. La prise buccale quant à elle, n'est pas nécessairement plus simple, le résident saisissant mal les directives et ouvre la bouche, etc. Est-ce que l'on pourrait dans ces cas là utiliser un thermomètre sans contact, comme ceux utilisés chez les bébés. Je comprends que ce type de mesure pourrait demander un calcul de compensation, mais sans autre mesure peut-être que c'est un compromis intéressant. Ces appareils de mesure étaient très courants pendant la pandémie. De ce que je me rappelle de tes écrits à propos de la fièvre, il me semble qu'un écart de 0,5 C, représentait un élément à considérer pour un aîné. Dans le cas d'une infection, je réponds moi-même à la question en me disant que le thermomètre sans contact pourrait peut-être convenir qu'à la température basale. Merci pour tes éclaircissement.

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Nancy FilionNancy Filion
Nancy Filion

Audit rencontre interdisciplinaire

Bonjour Quelqu'un a un audit de qualité ou audit de processus en lien avec les rencontres interdisciplinaires Merci

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Prof Voyer
Prof Voyer
03 juin

Bonjour,

Voilà une excellente question! Je ne connais pas l'existence d'un tel document, mais celui-ci préparé par la communauté de pratique pourrait possiblement être utile.

Document

Merci pour votre question.

Philippe


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Marie-Nicole BarmazMarie-Nicole Barmaz
Marie-Nicole Barmaz

Sommeil de la personne âgée en sénescence : durée

Cher Professeur Voyer et toutes et tous,


Je me permets de solliciter votre avis sur le sommeil des personnes.

Peut-on affirmer qu'une personne âgée vivant sa sénescence dort autant que l'adulte sur 24h ? Ou partons-nous du principe que le sommeil des personnes âgées est systématiquement écourté du fait que leurs nuits sont plus courtes.

Ma question résulte d'une interprétation différente entre une collègue et moi-même quant à ce qui figure dans vos livres sur la personne âgée, l'évaluation clinique et le chapitre que vous avez écrit dans le livre de Doyon et Longpré.

Merci pour l'attention portée à ce message.

Avec mes meilleures salutations.


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Je ne manquerai pas. Grand merci pour votre réponse. Bon week-end.

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Heloise GindrozHeloise Gindroz
Heloise Gindroz

Fréquence respiratoire : 1er signe vital chez la personne âgée

Bonjour,

Je suis étudiante en IPS (Nurse Practitioner) en Suisse. Mon point fort clinique est la gériatrie. J'ai une question au sujet de la fréquence respiratoire chez la personne âgée. Dans votre livre " L'Examen clinique de l'aîné", vous indiquez que la FR est le premier signe vital.


J'aimerai mieux comprendre pourquoi il s'agit du premier signe vital et pourquoi il est spécifique à la personne âgée? J'interprète que c'est une signe vital peut-être moins impacté que la TA ou FC par les médicaments ou le vieillissement et donc plus représentatif d'une péjoration de l'état de santé. Est-ce correct? Malheureusement, je ne trouve pas de réponse dans la littérature, ni même de spécificité quant à ce 1er signe vital chez la personne âgée dans les autres ressources d'examen clinique (Doyon, Bates). La fréquence respiratoire est malheureusement quasiment jamais prise (chez tous les patients) que ce soit en milieu hospitalier, EMS, Soins…


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Bonjour madame Gindroz,


Merci pour votre question très pertinente. Votre interrogation sur la fréquence respiratoire (FR) comme "premier signe vital" chez la personne âgée touche à un aspect souvent sous-estimé de l’évaluation clinique en gériatrie.

Votre intuition est tout à fait juste : la fréquence respiratoire est souvent un indicateur plus sensible et plus précoce de décompensation aiguë chez la personne âgée, en comparaison avec d'autres signes vitaux comme la tension artérielle (TA) ou la fréquence cardiaque (FC).


1. Une sensibilité accrue aux situations aiguës

La littérature gériatrique montre que la FR est souvent le premier paramètre à se modifier en cas de détérioration clinique, notamment :

  • lors d’infections (p. ex. pneumonies silencieuses, qui ne présentent parfois ni fièvre ni tachycardie),

  • en cas d’infarctus du myocarde, où les manifestations peuvent être atypiques chez les personnes âgées (pas toujours de douleur thoracique ni de variations significatives de TA ou de FC),

  • face à un traumatisme (chutes, brûlures, accidents de voiture), où la FR se révèle parfois plus représentative de la gravité que la TA ou la FC.


2. Une meilleure réactivité face aux atteintes du système nerveux central

La personne âgée présente une réserve physiologique réduite. De ce fait, la FR est également très sensible à :

  • l’effet des médicaments sédatifs ou agissant sur le système nerveux central,

  • la douleur,

  • l’anxiété,

  • les déséquilibres métaboliques (acidose, sepsis…).


3. Appui dans la littérature scientifique

Vous avez raison de noter que la fréquence respiratoire est encore peu valorisée en pratique clinique, malgré les recommandations. Pourtant, plusieurs travaux, notamment aux États-Unis, ont mis de l’avant son importance dans :

  • les critères de triage gériatrique,

  • les algorithmes de détection précoce de décompensation (par ex. l’outil MEWS – Modified Early Warning Score – attribue un poids élevé aux variations de la FR).

Je vous invite à consulter le livre de référence “Hazard's Geriatric Medicine and Gerontology”, qui approfondit plusieurs de ces notions. Consulter aussi : nihms200895.pdf


4. En conclusion

La FR mérite d’être systématiquement mesurée pendant 60 secondes en particulier chez les aînés. Elle constitue un indicateur précoce, peu coûteux, non invasif, et souvent plus fiable dans un contexte gériatrique, où les présentations cliniques sont fréquemment atypiques.


Merci encore pour votre question, qui touche à un enjeu crucial de la clinique gériatrique.

Philippe

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Post de Marie-Noelle Lemay

Implantation du RADAR


Bonjour, je travaille dans un hôpital de réadaptation et de soins palliatifs et nous désirons implanter l'utilisation du RADAR pour pouvoir faire un dépistage plus efficace du délirium, d'autant que notre clientèle est principalement gériatrique.


J'aimerais savoir quels sont les défis mais aussi les agents facilitants que vous avez pu rencontrer dans vos milieux lors de l'implantation du RADAR. Nous espérons en faire une réussite et voulons mettre toutes les chances de notre côté dès le départ.


Un des enjeux que nous pouvons déjà anticiper est que nous utilisons désormais la FADM électronique (PandaWeb) et donc le personnel ne se promène plus nécessairement avec des cartables lors des tournées, mais il n'est pas dit que cela ne sera pas modifié.


Merci de partager votre expérience précieuse.


++++ voici ma réponse:


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Merci pour cette réponse élaborée qui répond grandement à mes questions et nous offre des pistes de réflexions intéressantes.

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Diana  Gomez Litan Diana Gomez Litan
Diana Gomez Litan

Vieillissement normal versus pathologique

Bonjour à tous,Je suis infirmière praticienne spécialisée en première ligne et, au-delà de mon rôle professionnel, j’accompagne actuellement ma grand-mère qui vit avec plusieurs troubles cognitifs. Cette expérience personnelle m’amène à réfléchir sur le vieillissement normal – un processus naturel, graduel, marqué par des changements physiques et cognitifs qui n’affectent pas l’autonomie – versus le vieillissement pathologique, qui correspond à l’apparition de maladies chroniques, de pertes fonctionnelles ou de troubles cognitifs anormaux, souvent évitables ou mieux gérables avec une prise en charge précoce.Dans cette démarche, j’aimerais revoir avec vous les définitions de ces deux types de vieillissement car j'aimerai faire une petite capsule video rapide pour les gens qui passent les memes épreuves que moi. Merci d’avance pour vos partages et éclairages. Merci, Diana

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Bonjour Madame Gomez Litan,

Merci beaucoup pour ce partage à la fois humain et professionnel. Vous soulevez une question essentielle dans notre compréhension du vieillissement.

En gérontologie, on distingue en effet deux grands types de vieillissement :

  • Le vieillissement normal (ou usuel/habituel), qui correspond aux changements physiologiques naturels associés à l’âge, mais qui n'affecte pas l'autonomie ni la qualité de vie.

  • Le vieillissement optimal (ou réussi), qui se caractérise par une préservation exceptionnelle des fonctions physiques, cognitives et sociales, sans recours à des traitements médicamenteux ni présence de maladies.

Quant au vieillissement pathologique, il s'agit d’un terme parfois utilisé en contexte clinique pour désigner l’apparition de maladies chroniques, de troubles cognitifs sévères ou d’une perte d’autonomie. Toutefois, ce terme est peu utilisé en gérontologie, car il tend à confondre le vieillissement en tant que processus naturel (étudié en gérontologie) avec les maladies (relevant de la gériatrie) — des entités distinctes, bien que souvent imbriquées.

On préfère ainsi parler de fragilité pour désigner l’état de vulnérabilité accru de certaines personnes âgées, lié à une diminution des réserves physiologiques liée au vieillissement et aux maladies. Ce concept permet de faire des liens avec les risques qui y sont associés : chutes, perte d’autonomie, hospitalisation…

Enfin, il est important de souligner que certaines personnes considèrent vivre un vieillissement « réussi », même en présence de maladies ou de limitations fonctionnelles, parce qu’elles conservent un sens à leur vie, des liens sociaux solides, ou une autonomie dans leurs décisions. Cela illustre bien la richesse et la complexité du vieillissement, et la nécessité d’en avoir une lecture nuancée.

Bonne chance pour votre capsule vidéo, et encore merci pour cette belle initiative de partage et de réflexion !

Merci pour votre question

Philippe

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roxane côtéroxane côté
roxane côté

Nous avons un résident qui manifeste le besoin de toucher +++ les employés tant hommes et femmes, résidents, résidentes.

Nous avons exploré certains aspects avec l'épouse qui ne veut plus trop parler de ce sujet. Par contre, après réflexion sur la formation, on pourrait valider certaines pistes.

Il y a déjà un plan occupationnel en place. 

Le résident n'exprime pas vouloir des rapports sexuels mais il recherche plutôt des contacts physiques. 

Les résidentes vers qui il veut aller sont vulnérables comme vous l'expliquez dans la formation et n'ont pas la capacité à donner leur consentement.

Pour le moment, nous essayons de le distraire +++, lui faire pratiquer des activités physiques car il est assez autonome.


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Bonjour madame Côté,

Merci pour votre question, qui témoigne d’une volonté d’accompagner ce résident avec respect, tout en protégeant les autres usagers et en tenant compte de la complexité de la situation. Votre approche est à souligner : vous cherchez un équilibre entre la reconnaissance des besoins affectifs (et peut-être sexuels) du résident et la protection des personnes vulnérables de son entourage.

Voici quelques pistes de réflexion :

1. Reconnaissance des besoins et respect du consentement

  • Il est essentiel de rappeler que les besoins affectifs et sexuels font partie intégrante de la personne humaine, y compris en contexte de soins.

  • Vous faites bien de vous soucier de la question du consentement, surtout auprès des résidents vulnérables qui ne peuvent pas l’exprimer de manière éclairée.

  • Même si le résident ne demande pas de rapports sexuels, le contact physique répété, sans consentement, peut porter atteinte aux autres et doit être encadré.

2. Place de la famille

  • Il est souhaitable d’impliquer la famille, mais seulement dans la mesure où cela est possible et respectueux de chacun.

  • Si l’épouse ne souhaite plus être impliquée activement, vous pouvez choisir de l’informer plutôt que de la consulter pour chaque décision. Cela peut préserver une relation familiale importante pour le résident tout en respectant le malaise exprimé.

3. Importance de l’occupationnel et de la diversion

  • Vous avez raison de miser sur les activités physiques et sociales, qui sont souvent de bons moyens de réduire les comportements envahissants.

  • Il pourrait être utile d’approfondir l’histoire de vie du résident afin de mieux comprendre la nature de ses besoins affectifs et les manières appropriées d’y répondre. Ses habitudes antérieures pourraient orienter vos interventions.

4. Exploration de solutions alternatives

  • Si le besoin de contact physique est fort, certaines approches alternatives peuvent être envisagées :

  • Zoothérapie: plusieurs résidents trouvent dans ces interactions une source de réconfort, de chaleur et de lien affectif.

  • Animaux mécanisés : chien, chat, etc.

  • L’implication dans les loisirs et les programmes de marches sont à considérer.

5. Prudence et ajustements continus

  • Compte tenu de l’évolution possible de son état neurocognitif, il est essentiel de rester vigilant et de réajuster régulièrement les approches. Il faut préserver le lien avec les proches.

 

Votre démarche est sur la bonne voie. Continuez à observer, documenter et ajuster vos stratégies. L’accompagnement des besoins affectifs en contexte de soins est complexe, mais des approches créatives, individualisées et bienveillantes peuvent faire toute la différence.

N'hésitez pas à consulter une équipe interdisciplinaire (psychoéducateur, ergothérapeute, sexologue, etc.) pour élargir les pistes d'intervention.


Merci

Philippe

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Marilene  CoulombeMarilene Coulombe
Marilene Coulombe

Dernière version MOCA

Bonjour, Nous utilisons actuellement le MOCA version 7.1. Toutefois, j'ai trouvé sur différents sites internet une version 8.1. j'aimerais savoir quelle est la dernière version du MOCA que nous devons utiliser dans nos milieux de soins. Merci infiniment et au plaisir

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Bonjour,

La dernière version est bien la 8.1. Vous pouvez la télécharger gratuitement dans le site mocacognition.com/fr/version-papier/ Le guide d'administration de cette version et la version 8.1 se trouvent aussi dans les documents complémentaires de la formation 2.01 à des fins éducatives.


Merci pour votre question pertinente.

Philippe

NB: le processus d'administration est fondamentalement le même.

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