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Mathilde.CMathilde.C
Mathilde.C

Incontinence / TNC / sommeil

Bonjour M.Voyer,


Récemment une réflexion a émergé au sein de l'établissement où je travail. Lorsque nous avons une personne avec des TNC et une incontinence mixte, si elle dort mais que la protection est saturée faut-il privilégier le sommeil ou le risque d'une altération de la peau ? J'aimerai avoir quelques recommandations ou articles à lire pour mieux comprendre comment gérer l'incontinence la nuit chez les personnes atteintes de TNC. Merci à vous de votre aide. Je vous souhaite une belle journée.

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Prof Voyer
Prof Voyer
06 août

Bonjour madame Mathilde,

Merci pour votre question pertinente sur la gestion de l'incontinence nocturne chez les personnes atteintes de troubles neurocognitifs (TNC). En règle générale, il est essentiel de se fier au jugement clinique pour pondérer les différents risques, en tenant compte de l'ensemble des variables affectant la santé et la qualité de vie du résident. Le sommeil est un facteur déterminant pour la qualité de vie, car un manque de sommeil peut aggraver l'irritabilité, favoriser des comportements agressifs et réduire la participation aux activités, particulièrement chez les personnes avec TNC majeur.

Par exemple, si la personne a une peau saine, une incontinence urinaire bien protégée par une culotte d'absorption, et que le manque de sommeil exacerbe ses troubles comportementaux, il est probable que l'on privilégie la promotion du sommeil plutôt qu'un changement systématique de protection saturée. En revanche, dans un scénario d'incontinence mixte (incluant des selles), les risques sont plus élevés : abrasion cutanée accrue, odeurs impactant l'environnement et la collectivité. Ici, il faut évaluer l'effet abrasif sur la peau et les implications collectives, tout en priorisant le meilleur intérêt du résident pour sa santé globale et sa qualité de vie.

J'ai fait une recherche rapide et je n'ai pas trouvé d'études sur cette question. Ceci dit, je vous invite à examiner les produits TENA Smart care qui permettent de savoir quand la culotte d'incontinence est réellement saturée et du meilleur moment donc pour en faire le changement. Les études démontrent que le sommeil est beaucoup moins perturbé avec l’utilisation de cette technologie.

Voir : https://www.philippevoyer.org/publication/les-culottes-d-incontinence-connectées

Bonne réflexion!

Philippe

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Rénita AndersonRénita Anderson
Rénita Anderson

Examen de l'abdomen

Pourquoi est-ce que la percussion est mentionnée dans la formation 2.15 mais n'est pas mentionnée dans les parties sur l'évaluation de l'abdomen des formations 2.03 et 2.04?

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Prof Voyer
Prof Voyer
04 août

Merci pour votre question pertinente.

La formation 2.15 est une formation entièrement consacrée à l'examen clinique de l'abdomen. Elle aborde en profondeur chacun des aspects de l'examen, incluant la percussion, qui est une composante importante de l’évaluation abdominale.

En revanche, les formations 2.03 et 2.04 couvrent plusieurs systèmes à la fois. L'examen de l'abdomen y est donc présenté de façon plus abrégée, ce qui explique pourquoi certaines techniques, comme la percussion, ne sont pas détaillées dans ces modules.

Pour une compréhension complète de l’évaluation abdominale, la formation 2.15 est donc la plus appropriée.

Merci

Philippe

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Brenda BujoldBrenda Bujold
Brenda Bujold

Gestion des substances contrôlées en soins a domicile

Bonjour, M. Voyer,

Depuis quelque temps, nous observons des enjeux concernant la gestion des substances contrôlées à domicile .


Le but de mes questionnements est de savoir s’il existe des revues de littérature sur le sujet, afin d’assurer des comportements sécuritaires tant pour les professionnelles que pour les usagers.

Voici mes questions :

  1. Lors de la destruction des narcotiques ou des médicaments, ainsi que des doses laissées à domicile, quel est le fonctionnement dans les MDA ? Quels sont les témoins autorisés lors de la destruction des médicaments ? L’infirmière peut-elle demander à un proche aidant d’être témoin et de l’inscrire dans ses notes ?

  2. De plus, l’infirmière doit transporter des substances contrôlées dans une trousse d’un endroit (ou d’une maison) à l’autre. Cette pratique ne constitue-t-elle pas un risque (ou un facteur de risque) pour l’infirmière ?

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Prof Voyer
Prof Voyer
04 août

Bonjour madame Bujold,

Merci pour votre question très pertinente concernant la gestion des substances contrôlées en soins à domicile. Elle touche probablement une zone grise qui mériterait d’être clarifiée. Malheureusement, je ne connais pas personnellement la réponse à votre question.

Je vous invite à adresser cette question directement à l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec (OIIQ) pour obtenir des directives précises.

Par ailleurs, je soumets à votre attention les directives de Santé Canada sur la destruction des substances contrôlées, disponibles ici : https://www.canada.ca/fr/sante-canada/services/preoccupations-liees-sante/substances-controlees-precurseurs-chimiques/substances-controlees/conformite-surveillance/conformite-surveillance-substances-controlees/destruction.html.

J’encourage également toute personne ayant des réponses ou des expériences à ce sujet à les partager ici pour le bénéfice de tous.

Je suis désolé de ne pas avoir été plus utile! Philippe Voyer

 

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Isabelle-Audrey Lessard
Isabelle-Audrey Lessard

Risque de Fugue

Bonjour M. Voyer,


Nous sommes actuellement en révision en ce qui concerne les bracelet antifugue (BAF).


Nous aimerions appuyer notre décision infirmière d'appliquer un BAF à un résident en CHSLD sur des données scientifiques ou alors un formulaire d'évaluation du risque de fugue.


Avez-vous des lectures ou un outil à me suggérer ?


Merci beaucoup,

Bonne journée.

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Prof Voyer
Prof Voyer
31 juil.

Bonjour Madame Lessard,

Vous abordez un enjeu crucial qui est d’ailleurs en lien avec la nouvelle politique d’hébergement et de soins de longue durée, ainsi que la vision contemporaine de la gestion des risques et de la décision partagée. La diversité des cas de figure, qui varie selon le type de milieu d’hébergement, rend extrêmement complexe la création d’un outil universel capable de déterminer avec certitude l’approche à adopter. En effet, le degré de risque qu’une personne âgée et ses proches sont prêts à accepter diffère d’un contexte à l’autre. Par exemple, un centre d’hébergement situé près d’une autoroute dans une grande ville ne présente pas les mêmes risques lors d’un égarement qu’une petite résidence en milieu rural, avec peu de passants et sans plan d’eau à proximité. Ainsi, le jugement clinique, ancré dans une approche de gestion positive des risques et de décisions partagées avec la personne et ses proches, restera toujours essentiel. Ce sont d’ailleurs ces derniers qui, ultimement, prendront la décision.

Cela dit, pour faciliter le processus décisionnel et accompagner les proches d’une personne atteinte de troubles cognitifs majeurs, il est crucial de disposer d’une documentation précise et adéquate des comportements du résident. À cet égard, je pense que l’échelle révisée de déambulation d’Algase peut être un outil précieux pour alimenter les discussions avec les proches, afin de parvenir à une décision éclairée.



J’espère que des lecteurs pourront enrichir cette réflexion en partageant leurs commentaires, leurs points de vue ou les outils qu’ils ont développés, afin de continuer à approfondir cette question.

Merci

Philippe

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Annie ChamberlandAnnie Chamberland
Annie Chamberland

Nous sommes à la recherche d'une solution pour camoufler les fameux chariots à linge souillé qui trône dans certains corridors de nos CHSLD (car pas d'espace disponible pour les ranger). Quelqu'un d'entres vous aurait trouvé ou conçu un modèle qui permet de les camoufler visuellement mais aussi au niveau de l'odeur. Et tant qu'à y être, je pose la même question pour les distributeurs de savons à main (aussi dans les corridors).

ree

Un immense merci à tous!!!

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Merci infiniment pour toutes ces précisions! 😀 Nous allons espérer avoir un retour des Maisons des aînés qui ont trouvé une solution de camouflage pour les distributeurs!!!


Concernant les chariots, nous avons comme contrainte qu'ils doivent malheureusement rester dans le corridor (tout en restant sur roulettes). Nous pensons donc aller vers la conception d'un meuble sur mesure car ce problème est largement répandu dans nos CHSLD.


Monsieur Voyer, nous serions très intéressés à voir ce meuble que vous souhaitez implanté, il pourrait être un bon point de départ pour réfléchir notre conception.


Merci encore !!!

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Ann Turgeon-BoulangerAnn Turgeon-Boulanger
Ann Turgeon-Boulanger

Risque suicidaire/TNC

Je suis travailleuse sociale dans un CHSLD et dans une MDAMA. Nous devons parfois faire des évaluations du risque suicidaire et celle que nous avons ne concorde pas tant à la réalité des personnes âgées vivant avec un TNC. Cependant, on nous demande quand même d'appliquer le code de couleur. Nous aimerions savoir si de votre côté vous aviez de l'information à ce sujet, des formations, des références ou autres. 

Merci de tenter de nous aider à mieux répondre aux besoins des résidents. 

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Bonjour Monsieur Voyer,


Merci de prendre le temps de nous répondre, de vous attarder à nos besoins et d'y mettre de votre temps pour le bien-être de nos usagers.

Il va nous faire plaisir de rester à l'affût pour le développement de ce projet à venir.

Nous sommes choyés de pouvoir bénéficier de votre expérience et de la mettre en pratique pour nos usagers.

Vous êtes une référence importante et votre support est grandement apprécié. Nous vous encourageons à continuez votre bon travail, car il est aidant pour nous.


Bonne journée et au plaisir.



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Elisabeth PlanteElisabeth Plante
Elisabeth Plante

PII projet de vie

Bonjour M. Voyer.

Nous sommes en train d’implanter le PII projet de vie du résident avec mes équipes de soins.

 

J’utilise votre modèle qui se décline en 3 volets :

Projet de vie

Qualité du milieu de vie


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bonjour M. Voyer,

merci infiniment de votre temps accordé! C'est tellement apprécié. Mes équipes et moi s'efforceront de mettre en pratique toutes les facettes de cette nouvelle vision du projet de vie en CHSLD. Bon été à vous!

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Kathleen CharlandKathleen Charland
Kathleen Charland

Téléscopage

Bonjour M. Voyer.

Nous avons présentement une dame atteinte d'alzheimer qui présente du téléscopage: elle est à la fois dans le passé et dans le présent dans la même discussion. Celà lui génère énormément d'anxiété, malgré la diversion, le recadrage, la réassurance il nous est difficile d'arriver à la rassurer voire même la consoler. Elle dit ne pas savoir où elle est, veut s'en aller chez elle, demande pourquoi elle est ici, cherche sa soeur décédée, parfois ses parents aussi. Puis lorsque questionnons pour tenter de la ramener nous confirme que sa soeur est morte, que ses parents aussi, mais nous reviens avec où elle doit s'en aller, se met à pleurer. Quelles sont les meilleurs interventions? De l'ennui? Elle refuse qu'on l'occuppe dit qu'elle va s'arranger toute seule. Un besoin à combler, oui parfois une collation la divertit, mais ça ne dure pas. Ça nous brise le coeur de…

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Prof Voyer
Prof Voyer
07 juil.

Bonjour,

Merci pour votre message et pour l’attention que vous portez à cette dame atteinte de la maladie d’Alzheimer. Votre questionnement sur la meilleure façon de l’accompagner dans cette situation complexe est tout à votre honneur, et il est bien normal que cet accompagnement ne soit pas facile. Vous décrivez une situation où elle semble naviguer entre ses souvenirs anciens et la réalité qu’elle vit quotidiennement. Cette période de transition dans la maladie peut être une source importante d’anxiété et entraîner une désorganisation de la pensée. La personne a souvent de la difficulté à se situer dans sa réalité, et selon les souvenirs qui émergent, elle peut vivre des émotions fortes.

Lorsque la maladie est à un stade léger, avec des pertes de mémoire occasionnelles, accompagner la personne en la réassurant et en l’aidant à se situer dans le temps et l’espace peut souvent la réconforter et réguler ses émotions. À un stade plus avancé, des approches comme la diversion, la validation ou la thérapie occupationnelle permettent généralement de détourner l’attention de la personne des souvenirs générant des émotions négatives.

Dans cette phase intermédiaire que vous décrivez, où elle oscille entre ces deux réalités, il est nécessaire d’adopter une approche très agile d’accompagnement. Cela implique de s’adapter à la situation avec beaucoup d’empathie et une présence attentive, car les émotions vécues par cette personne sont tout à fait réelles. Malheureusement, il n’existe pas d’intervention miracle dans ce type de situation.

Une approche intéressante à ce stade est la thérapie par la réminiscence. Cette approche adaptée aux gens en hébergement consiste à valoriser son histoire personnelle en évoquant des souvenirs heureux, ce qui peut renforcer son estime de soi et apaiser ses émotions.

Je vous invite à consulter ma formation en ligne : 1.01 : Prendre soin d’une personne atteinte de la maladie d’Alzheimer: comment composer avec ses problèmes de mémoire et ses comportements inattendus. Dans les documents de soutien, l’approche de la réminiscence pour accompagner les personnes dans cette phase complexe y est décrite

Bonne chance pour la suite et merci pour votre dévouement !

Philippe

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Manon KirouacManon Kirouac
Manon Kirouac

Bonjour, j'aimerais soulever la problématique de l'augmentation de la charge de travail et mentale relié à l'augmentation de la lourdeur des cas sur les unités de soins en CHSLD. L'augmentation du nombre de personnes à risque de chutes, du nombre de personnes avec aide totale à l'alimentation, du nombre de personne avec des SCPD, du nombre de personne avec des besoins de plus en plus grands.


Pourquoi en ces conditions le nombre de personnel (PAB, Infirmière auxiliaire, infirmière) n'augmente t'il pas avec les besoins grandissants?


Je constate dans mon milieu, une détresse des équipes, un épuisement mental et physique en plus de voir la détresse chez les résidents. Il ne semble y avoir aucune solution autre que de se rejeter la faute et le blâme entre nous.


Est-ce qu'il est normal de vivre dans des conditions de surcharge de travail, de fatigue mentale qui mène à une déterioration de notre…


99 vues

Quelle bonne question et si bien formulée.

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