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Réduire l'incidence et la gravité du delirium sans lever le petit doigt, est-ce possible?

Dans le domaine des soins de longue durée, il est bien reconnu que l'environnement physique impacte significativement la santé mentale, physique et cognitive des résidents. Toutefois, dans les soins intensifs, cette prise de conscience n'est pas aussi répandue ni valorisée. Des études récentes démontrent pourtant clairement l'importance de l'environnement physique, notamment sur des indicateurs cliniques tels que le delirium. En modifiant l'environnement, particulièrement l'éclairage, les chercheurs de cette étude ont réussi à réduire l'incidence et la gravité du delirium, ainsi qu'à modifier la concentration de mélatonine sérique. Rappelons que le delirium a des conséquences majeures chez les personnes âgées, augmentant le risque de maladies telles que l'Alzheimer et la perte d'autonomie à long terme. Voilà une innovation qui, sans imposer un fardeau supplémentaire au personnel soignant, bénéficierait tant aux patients qu'aux soignants, en réduisant l'incidence du delirium. Qui plus est, une diminution du delirium se traduirait par des séjours plus courts aux soins intensifs, améliorant ainsi la disponibilité des lits. Qu'est-ce qu'on attend exactement?



 

Source: Spies, C., Piazena, H., Deja, M., Wernecke, K.-D., Willemeit, T., & Luetz, A. (2023). Modification in ICU Design May Affect Delirium and Circadian Melatonin: A Proof of Concept Pilot Study. Critical Care Medicine

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