Les antidépresseurs pourraient-ils favoriser le déclin cognitif chez les personnes atteintes d’Alzheimer?
- Prof Voyer
- il y a 16 heures
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Une étude suédoise portant sur 18 740 personnes atteintes de troubles neurocognitifs majeurs révèle que l’usage d’antidépresseurs s’accompagne d’un déclin cognitif plus rapide. Les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) – première ligne thérapeutique habituellement jugée « sûre » chez les aînés – sont particulièrement mis en cause. Ceux-ci peuvent faire diminuer les performances cognitives, mais augmentent aussi le risque de fractures et de mortalité.
Les personnes déjà très atteintes de la maladie d’Alzheimer subissent la pente la plus abrupte, signalant une vulnérabilité accrue aux effets iatrogènes. De même, plus la dose de l’antidépresseur est élevée, plus les effets négatifs sont grands.
Ces résultats interpellent les cliniciens qui, face aux troubles du comportement ou à la dépression, recourent parfois aux antidépresseurs. L’étude plaide pour une réévaluation du rapport bénéfice‑risque de ces médicaments. Ce résultat de recherche met aussi en relief que, face à ces problèmes cliniques, il importe de miser sur des approches non pharmacologiques.
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Source: Mo, M., Abzhandadze, T., Hoang, M. T., Sacuiu, S., Grau Jurado, P., Pereira, J. B., Garcia‑Ptacek, S. (2025). Antidepressant use and cognitive decline in patients with dementia: A national cohort study. BMC Medicine, 23, 82.
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