Bonjour,

si le CHSLD qui m'a interpellé n'est pas abonné à votre plate-forme de formation continue, j'imagine que je ne peux pas leur acheminer les documents et vidéos de formation qui sont protégés par des droits d'auteur?

Merci pour votre réponse!

Bonjour,

Merci pour votre message ! Je suis ravi de pouvoir vous guider vers des ressources pertinentes concernant l’utilisation des poupées et la création de coins pouponnières en CHSLD, que ce soit pour les intervenants ou pour les familles qui s’interrogent, parfois avec la crainte d’une infantilisation.

Je vous invite à consulter la page des proches sur mon site. Vous y trouverez une section intitulée « Conférences en rediffusion ». Lors de ma dernière conférence destinée aux proches, j’ai inclus une partie détaillée sur les poupées thérapeutiques. J’y explique leurs bénéfices, leur perception et la manière dont elles s’intègrent dans une approche respectueuse du bien-être des résidents. Pour y accéder, rendez-vous sur la page des proches et cliquez sur « Conférences en rediffusion » – vous repérerez facilement cette présentation.

Concernant les salles thématiques de pouponnières, j’aborde ce sujet dans le cadre du programme PHARE. Dans les webinaires en rediffusion, vous pourrez obtenir des informations à leur sujet : 3.13 : Le guide Phare : comment optimiser la réponse aux besoins des résidents des milieux d’hébergement

De façon plus précise, je propose également une formation spécifique à leur sujet intitulée « 1.09 : Créer une salle thématique pour les aînés atteints de problèmes cognitifs selon les principes PHARE ». Vous y trouverez des conseils pratiques pour les intervenants, notamment sur les principes des salles thématiques.

D’un point de vue scientifique, les poupées thérapeutiques, comme les modèles « reborn », ont démontré leur efficacité, notamment pour les personnes atteintes de TNCM. Elles redonnent aussi un sentiment d’utilité : en s’occupant d’une poupée, les résidents renouent avec des gestes familiers, souvent liés à leur passé de parent. De plus, elles encouragent l’interaction sociale – les discussions autour de « leur bébé » avec le personnel ou d’autres résidents brisent l’isolement. Enfin, des études montrent une réduction de l’anxiété et, dans certains cas, une moindre consommation de médicaments psychotropes au besoin.

Voici une étude pertinente : Narrative review: recent advances in doll therapy for Alzheimer’s disease - Cai- Annals of Palliative Medicine

Merci

Philippe